La carte n’est pas le territoire

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Des fois il n’est pas facile de communiquer avec ces semblables.

Points de vue divergents, opinions, jugements, et bien d’autres encore.

Une des clés d’une bonne communication est de bien percevoir le modèle du monde de l’autre.

Comme nous le montre l’illustration ci-dessus : personne n’a tort, personne n’a raison. 

Pour expliquer ceci, voici un des présupposés de la PNL Systémique:

 « si je peux percevoir, j’apprends à agir » :

Dans ce cas, si je peux percevoir le modèle du monde de mon homologue, alors je peux commencer à apprendre sur sa vision des choses, sur ces points de vue et agir en conséquence dans ma communication.

Je peux avoir un point de vue différent sur les choses qui feront émerger une communication constructive et non déductive à notre propre modèle du monde.

Combien de fois vous êtes-vous retrouvé dans la situation de ces deux personnages ? Pas mal de fois non ? 

Nous ne pouvons pas ne pas communiquer

A partir du moment où il y a une interaction avec quelqu’un, même un simple regard, il y a communication.

Et oui, nous ne communiquons pas que par la parole : nous communiquons avec nos 5 sens.

Donc si je veux bien communiquer, il me sera utile de commencer à percevoir le modèle du monde de la personne avec qui je communique dans l’instant. 

Un autre présupposé : « La carte n’est pas le territoire ».

Trop de personnes confondent la carte et le territoire. La vérité ne s’arrête pas au bout de notre nez.

La carte = ce que nous percevons, nos connaissances, notre expérience. 

Le territoire = l’ensemble des individus, des expériences. 

Il serait bien présomptueux de réduire le territoire à notre carte du monde, non ? 

 « Chaque personne à sa propre carte du monde qui constitue sa propre réalité.

Je suis responsable de ma carte du monde, de la manière dont je la dessine, dont je l’utilise, dont je la transforme ».

Si j’apprends à percevoir, je peux agir donc je peux utiliser ce que je perçois pour apprendre, enrichir, développer et modifier ma carte du monde dans mes interactions avec les autres et ainsi avoir une communication optimale et par la même agrandir ma carte et ma zone de confort relationnel. 

De ce fait, nos deux personnages pourront tour à tour enrichir leur carte du monde et ainsi apprendre et comprendre l’autre et ne plus perdre de temps dans des débats stériles et réducteurs.

Ils gagneront en temps en énergie et pourrons aller déguster une bonne bière ;) 

Je terminerais en vous citant un dernier présupposé :

«   Chaque personne mérite mon respect, quel que soit son modèle du monde »